UFC-Que Choisir Aude/Pyrénées-Orientales

délais de livraison à rallonge

            Monsieur H. habitant à La Palme s’adresse à nous le 4 avril 2016 pour une commande d’un portail auprès de la société S2L à laquelle il a versé un acompte de 2085€ pour un montant total de 4 570€ et qui tarde à être installé.

Après maints courriers et appels téléphoniques restés sans réponse crédible sur le retard prit de l’installation, monsieur H fait appel à l’ UFC.

            Un premier courrier recommandé avec accusé de réception est envoyé à S2L par l’ UFC le 5 avril 2016, lui demandant justification du retard de sa part. A la suite de plusieurs échanges par mails, la société S2L prend acte de sa défaillance et promet de rembourser les 2 085€ à monsieur H.

Le 17 avril 2016, monsieur H. informe l’ UFC du remboursement de la somme.

            L’ UFC ressort alors deux dossiers en attente avec la même société S2L, monsieur R et monsieur B ont tout deux un contrat avec cette société pour une porte de garage, depuis le 4 septembre 2015. L’ UFC propose à S2L de traiter ces deux litiges de façon amiable de la manière que celui de monsieur H. La société S2L voyant s’approcher le procès prévu le 19 mai 2016 devant le juge de proximité, s’engage à rembourser monsieur R et monsieur B sous huit jours. Le remboursement sera réellement effectué le 17 mai.

            Preuve en est, une fois de plus, de la nécessité d’agir et de ne pas se laisser faire quand une procédure semble ne pas vouloir aboutir.

12 juillet 2016

utilisation frauduleuse après un retrait au distributeur : c’est la banque qui paye.

         Monsieur B. âgé de plus de 80 ans, habitant à Narbonne a fait l’objet lors d’un retrait d’argent à la Caisse d’Épargne d’une manipulation frauduleuse avec bousculade et voit un couple utiliser sa carte bancaire pour un retrait de 1 000€. Monsieur B. ne sachant comment se faire rembourser cette somme, vient le 2 avril 2016 à l’ UFC avec son procès verbal de police notifiant son agression à l’intérieur du sas de la Caisse d’ Épargne.

            L’ UFC ayant déjà ouvert un dossier identique pour madame S. agressée à la Caisse d’Épargne  dans les même locaux, ouvre un dossier litige et adresse un deuxième courrier à la Caisse d’Épargne lui rappelant que les agressions ont eu lieu dans ses locaux et non sur la voie publique. L’ UFC rappelle que la Caisse d’Épargne doit à ses clients la possibilité de retrait en toute sécurité et demande le remboursement intégral des sommes détournées.

            Par deux fois la Caisse d’Épargne nous répond que pour une raison de protection du secret bancaire, elle réglera directement le litige avec madame S. et monsieur B. Huit jours plus tard, madame S. et monsieur B. informent l’ UFC qu’ils clôturent leur dossier avec satisfaction, la Caisse d’Épargne les ayant remboursés.

            Une fois remis devant leurs obligations et malgré un premier courrier toujours négatif, les grandes sociétés font souvent marche arrière et règlent à l’amiable  les litiges, craignant l’impact d’une mauvaise publicité.

            Il importe que les adhérents sachent que le pot de terre peut bien souvent résister et gagner contre le pot de fer en faisant appel à des Associations de Défense du Consommateur qui, par leur possibilité d’informer le public à l’aide de leur journaux, ont une possibilité de pression sur les grandes sociétés toujours soucieuses de leur image.

12 juillet 2016